Méditation 10 Février
Posté le 7 February 2017
Animé par Gauthier Chapelle et Helena ter Ellen dans la continuité de la conférence "Le biomimétisme : s'inspirer du vivant pour plus de durabilité".
Samedi 26 mai de 10h à 18h – 219 Avenue Coghen 1180 Bruxelles –Infos & réservations – Uniquement pour les 18-35 ans.
Afin de nous aider dans notre quotidien à participer à la transition vers un mode de vie plus durable, Gauthier Chapelle et Helena ter Ellen animeront un atelier pratique explorant les liens étroits entre le biomimétisme et le "Travail qui relie" de Joanna Macy.
Les deux approches nous font en effet prendre conscience de notre appartenance au vivant, considéré comme un tout, afin d'entrer plus dans le ressenti de notre interconnexion avec la toile de la vie.
Dans la perspective de l'écologie profonde, qui est à la base du « travail qui relie », il s'agira de participer de manière plus lucide et inspirée dans la transition vers une société qui soutienne la vie et la terre plutôt que de les détruire.
Très logiquement, ce mode de vie plus en accord avec le vivant a tout à gagner à s’inspirer des millions d’espèces qui ont tissé les écosystèmes dont nous dépendons, ce qui correspond précisément à la définition du biomimétisme.
Au cours de la journée, un aperçu du « Travail qui relie » sera donné, en suivant le fil d’un atelier habituellement donné en 3 jours au moins.
Nous expérimenterons de façon simple:
Le biomimimétisme:
Le biomimétisme est une approche de la biologie qui consiste à s’inspirer de la nature pour développer des technologies et des modes d’organisation durables. Voir la vidéo de Gauthier Chapelle et écoutez l'émission tout autres choses sur la Première avec Gauthier Chapelle
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Le travail qui relie:
La méthodologie du « Travail qui relie » a été développée par Joanna Macy depuis une quarantaine d’années aux Etats-Unis et dans de nombreux autres pays.
Philosophe, bouddhiste et spécialiste en théorie des systèmes, Joanna Macy est une des pionnières des courants de l’éco-psychologie et de l’écologie profonde. Elle constitue aussi une voix respectée des mouvements pour la paix, la justice sociale et environnementale. www.joannamacy.net
En osant reconnaître et partager nos sentiments face aux dégâts sociaux et environnementaux, nous ouvrons notre regard vers une nouvelle vision du monde : celle d’un immense corps vivant dont nous faisons partie, nous redonnant le goût et le sens de la communauté et encourageant un lien sensible avec la nature.
Cette approche nous invite à remettre nos vies en perspective, à réfléchir sur nos talents et à clarifier nos intentions pour prendre part à cette transition.
Elle comprend des exercices pratiques et expérientiels, ainsi que des rituels qui allient les dimensions corporelles, émotionnelles et spirituelles à notre compréhension rationnelle du monde et à notre engagement dans l’action.
En bref… le "Travail qui relie" nous aide à:
● développer des racines pour se soutenir soi-même, les autres et la vie sur Terre,
● aller à la rencontre de notre impuissance et notre découragement face à l’ampleur de la crise écologique et sociale, afin de les transformer en engagement créatif
Pour en savoir plus sur le "Travail qui relie" et l'association Terr'Eveille (créée par Helena,Gauthier et Corinne Mommen), consultez notre site: www.terreveille.be
Les intervenants
Ingénieur agronome et Docteur en biologie, Gauthier Chapelle a travaillé pendant une dizaine d’années en tant que biologiste. Son travail l’a mené plusieurs fois en Antarctique et lui a permis de développer son intérêt pour l’environnement et la planète. En 2006, il co-fonde l’aisbl Biomimicry-Europa puis crée, en 2007, le bureau d’études Biomim-Greenloop en vue de promouvoir le biomimétisme en Europe.
Gauthier Chapelle est conférencier, collaborateur scientifique à l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique depuis 15 ans, auteur (ou co-auteur) d’une quinzaine de publications scientifiques. Il est marié et père de deux garçons de 8 et 11 ans, naturaliste enthousiaste amoureux d’oiseaux, de cétacés, d’orchidées et de plantes sauvages comestibles…
Helena ter Ellen est traductrice. Elle a travaillé avec des réfugiés aux Pays-Bas et est partie mener des missions pour la paix en Palestine et en Colombie. Ce seront les afro-colombiens de Cacarica et les indiens du pays qui, l’ont aidé à étendre sa passion pour les droits humains à ceux de la « Terre-Mère ». Parallèlement, elle a rencontré Joanna Macy, conceptrice du « travail qui relie » qui l’a formée.